Autrefois objet de chuchotements et de regards obliques, la chirurgie plastique est sortie de l'ombre. Sortie. Nous sommes plus nombreux que jamais à recourir à la chirurgie plastique – il y a eu un Augmentation de 19 % au total des procédures effectuées depuis 2019, selon l'American Society of Plastic Surgeons (ASPS) – et nous sommes plus nombreux à en parler.
Mélissa Doft, MD, chirurgien plasticien certifié à New York, décrit la demande récente comme « une explosion ». Elle se retrouve même à opérer le samedi. Nous savons que « personne n'a besoin d'une urgence lifting un samedi », plaisante-t-elle, c’est la seule façon pour elle de gérer sa charge de patients toujours croissante.
Paradoxalement, le look que tout le monde recherche est en train de rétrécir. "Il y a 10 ans, l'accent était mis sur le fait que plus c'était gros, mieux c'est, qu'il s'agisse de fesses ou de seins - plus c'était extrême, plus cela avait de valeur", explique Marc Mofid, MD, chirurgien plasticien certifié à San Diego et professeur adjoint clinique de chirurgie plastique à la Johns Hopkins School of Medicine. « Les gens s'éloignent vraiment de cela, que ce soit
trop rempli joues, lèvres trop remplies, des choses comme ça.Rencontrez les experts :
- Mélissa Doft, MD, est un chirurgien plasticien certifié à New York.
- Marc Mofid, MD, est chirurgien plasticien certifié à San Diego et professeur adjoint clinique de chirurgie plastique à la Johns Hopkins School of Medicine.
- Jules Quelques, MD, est un chirurgien plasticien certifié à Chicago.
- Steven Teitelbaum, MD, est un chirurgien plasticien certifié à Los Angeles.
- Steven Williams, MD, est un chirurgien plasticien certifié à Dublin, en Californie, et président élu de l'American Society of Plastic Surgeons (ASPS).
Ce changement esthétique a modifié les procédures de chirurgie plastique demandées par les patients et la manière dont les médecins les exécutent. "Le patient qui aurait dit qu'il n'aurait jamais eu de lifting, c'est-à-dire qu'il n'en aurait jamais eu, y réfléchit sérieusement", déclare Jules Quelques, MD, chirurgien plasticien certifié à Chicago. De nombreuses personnes plus jeunes, qui se sont habituées aux changements d'apparence après avoir essayé charges dans la vingtaine et la trentaine, s'interrogent sur les procédures historiquement adaptées aux plus de 50 ans. Et même si une personne de 40 ans n'est peut-être pas candidate à un poste traditionnel lifting du cou, une nouvelle variante de la procédure classique prend de l’ampleur.
Tout cela laisse présager une année très intéressante à venir. Poursuivez votre lecture pour un aperçu des principales tendances en matière de chirurgie plastique de 2024.
Dans cette histoire:
- Relooking de la ménopause
- Réductions mammaires, implants plus petits et lifting des seins
- Liposuccion avec procédures mammaires
- Nouvelles techniques de lifting
- Implants de menton avec liposuccion de la mâchoire
- Contour du corps
- Les soins postopératoires deviendront plus faciles
Relooking de la ménopause
Nous ne sommes pas habitués à voir les mots « relooking ménopause » ensemble, mais l’expression pourrait bientôt devenir aussi courante que «relooking de maman.» Les chirurgiens plasticiens commencent tout juste à parler des transformations liées à la ménopause comme d’un moyen de faire face aux changements corporels dont nous savons maintenant qu’ils sont causés par les changements hormonaux de la ménopause. "On m'a appris à tort que lorsque les œstrogènes diminuent, les seins ont tendance à rétrécir un peu", explique-t-elle. Steven Teitelbaum, MD, chirurgien plasticien certifié à Los Angeles. "Mais au lieu de cela, de nombreuses femmes ont tendance à prendre un peu de poids dans le haut de la poitrine, devant les aisselles et dans le haut des bras - il y a un épaississement du torse même chez les femmes qui continuent le même régime alimentaire et font de l'exercice routines. »
Il n'existe pas de procédure spécifique à ménopause, mais une patiente qui a longtemps envisagé l'idée d'une réduction mammaire pourrait enfin vouloir en obtenir une, une personne portant des implants peut opter pour une taille plus petite, ou une personne peut subir un lifting des seins pour remodeler ses seins. poitrine. Le Dr Teitelbaum combine souvent l'une de ces procédures avec une liposuccion sur ce qu'il appelle le « pouf de graisse » devant les aisselles, et parfois sur le haut des bras, le bas du dos et/ou le ventre (sauf si le patient a eu des enfants, auquel cas ils auraient probablement obtenir un abdominoplastie car il y a là aussi un excès de peau). Cibler les aisselles « change vraiment ce que vous voyez dans le miroir », dit-il. « Cela vous fait paraître plus mince. C’est un repère visuel qui vous fait présupposer, à tort ou à raison, à quoi ressemble le reste du corps d’une personne.
Bien sûr, la ménopause n’a rien de nouveau, mais opter pour la chirurgie lorsqu’on atteint ce stade s’inscrit dans une prise de conscience croissante que les changements hormonaux entraînent des effets physiques qui échappent à notre contrôle. «Auparavant, de plus en plus de gens se rejetaient la faute sur eux-mêmes: «Oh, j'ai pris du poids et je ne peux pas prendre soin de moi-même», explique le Dr Teitelbaum. « Maintenant, on reconnaît beaucoup plus: « Hé, je ne peux rien faire à ce sujet dans le gymnase. » » Et appuyer sur la gâchette pour obtenir réduction mammaire pendant la ménopause fait partie d’une autre tendance…
Réductions mammaires, implants plus petits et lifting des seins
Au cours des quatre dernières années, le nombre de réductions mammaires a bondi de 54 %, selon l'ASPS, tandis que les réductions mammaires les plus demandées implant les tailles sont devenues plus petites. « Il y a cinq ans, tout le monde voulait avoir un bonnet C ou certaines personnes voulaient avoir un bonnet D; maintenant, c'est un grand B, un petit C », explique le Dr Doft, une observation reprise par tous les chirurgiens plasticiens que nous avons interrogés. Les patientes peuvent dire qu’elles veulent un corps plus « athlétique », qu’elles veulent pouvoir se passer de soutien-gorge ou qu’elles « veulent une petite courbe plus gérable - elles ne veulent pas que leurs seins les définissent », explique le Dr. Peu.
Les implants plus petits présentent également des avantages médicaux: « À long terme, ils provoquent potentiellement moins de blessures au sein », explique le Dr Mofid. « À un moment donné, généralement au milieu des années 60 et au-delà, les patientes ont tendance à ne plus vouloir de gros seins, et si tu as vraiment étiré la peau [avec de gros implants], maintenant tu parles d'un lifting assez conséquent avec retrait d'implant.» Cela pourrait signifier une procédure plus risquée, dit-il, car « historiquement, l'un des problèmes liés à retirer les implants et faire un lifting en même temps, c'est que vous vous inquiétez de l'apport sanguin au mamelon."
En effet, de plus en plus de personnes se font retirer leurs implants: le Dr Teitelbaum et le Dr Few disent que beaucoup de leurs les patients choisissent de se faire retirer complètement leurs implants vers 10 ans, que ce soit parce que de questions entourant implants (un sujet controversé plein de désinformation qui constitue un article à lui seul) ou des raisons esthétiques.
D'autres patients qui auraient pu demander des implants il y a seulement quelques années les ignorent désormais et reçoivent plutôt des implants. lifting des seins pour dynamiser les choses sans ajouter de volume. « C'est typiquement la femme qui a eu des enfants. Les enfants se préparent à aller à la maternelle ou à la maternelle et ils sont prêts à avoir plus de temps pour eux », explique le Dr Few. Il s’agit d’un patient qui « aurait dit à 100 % “Je veux faire un implant” il y a cinq ans ». Et c’est l’une des raisons pour lesquelles les liftings mammaires ont été l'une des cinq procédures les plus demandées deux années de suite, après n'avoir jamais figuré sur la liste auparavant, selon le ASPS.
Les liftings mammaires sont également de plus en plus nuancés. Le Dr Doft déclare: « J'ai beaucoup de patientes qui viennent maintenant et qui veulent être androgynes et qui veulent une poitrine belle et très féminine, mais qui pourrait également être cachée quand elles le souhaitent. Ils diront: « Parfois, j’aime me sentir plus féminine, et parfois j’ai en quelque sorte envie de cacher ma féminité. » » C’est un peu différent. procédure, explique le Dr Doft, ajoutant qu'elle a eu deux patientes qui ont subi un lifting des seins le même jour et qui voulaient toutes deux avoir un bonnet B mais pour des raisons différentes. les raisons. « L’un d’eux a dit: « Je suis très sportif. J'aime courir, et mes seins sont trop gros et asymétriques. » L'autre a dit: « Je ne me sens pas comme mon corps représente qui je suis. » Le Dr Doft a donné au premier patient un lifting plus agréable et au second une forme qui « était presque comme un ballerine, petit et discret.
C'est une des façons dont les patients utilisent la chirurgie plastique pour se sentir plus à l'aise dans leur corps, souligne le Dr Doft. « J’ai révélé avoir enlevé les bandages d’une autre patiente et elle a commencé à pleurer et a dit: ‘Je n’aurais jamais pensé que mon corps pourrait s’adapter à ce que je ressens.’ Cela peut être incroyable. »
Liposuccion avec procédures mammaires
« Si vous regardez les statistiques procédurales de 2023, liposuccion est hors du commun », déclare Steven Williams, MD, chirurgien plasticien certifié à Dublin, en Californie, et président élu de l'ASPS. "Je pense que cela va continuer à croître parce que nous l'utilisons de mieux en mieux en complément d'autres interventions chirurgicales."
Par exemple, lors du retrait des implants, le Dr Few utilise souvent de la graisse pour lisser les zones de transition: sous la clavicule, juste au-dessus du sein, autour du décolleté – là où il peut y avoir des retraits ou des transitions brusques après la pose des implants dehors. Pendant le lifting des seins, il pourrait utiliser un peu graisse récolté ailleurs sur le corps pour créer un décolleté.
La liposuccion peut également être utile en cas d’augmentation mammaire. "Prendre un peu de volume sur le côté de la poitrine [autour de la bretelle du soutien-gorge] ou sur l'aisselle [devant l'aisselle] a tendance à produire une poitrine d'apparence plus naturelle et aide à éviter que les femmes aient l'air très lourdes et aient l'impression d'avoir pris du poids », explique le Dr. Williams. "C'est une erreur de se concentrer uniquement sur la poitrine et de dire: "D'accord, j'ai agrandi la poitrine" - il s'agit vraiment de la palette globale." (En général, le Dr Few inclut les graisses injections pour lisser les irrégularités du coût d'un lifting, tandis que le Dr Williams affirme que terminer une augmentation mammaire par liposuccion pourrait ajouter 1 000 à 2 000 $ au coût. procédure.)
Cela fait partie d’une volonté croissante de proposer des procédures combinées, celles « qui aident le patient à arriver là où il le souhaite, au lieu de simplement dire: « Nous allons agrandir vos seins » », explique le Dr Williams. "Et je pense que c'est positif."
Nouvelles techniques de lifting
Il se passe quelque chose de bizarre: « J’ai vu un certain nombre de patients pour un lifting qui étaient en cours. Ozempic, et la façon dont leurs tissus se comportent n’est pas la même », explique le Dr Few. "La peau a une consistance plus pâteuse, et je pense que cela va radicalement changer notre façon d'aborder la question. liftings l'année prochaine." Ce type de changement cutané n'est pas quelque chose qu'il a vu causé uniquement par une perte de poids rapide - comme après un pontage gastrique – et pour l’instant il y fait face en renforçant la peau lors d’un lifting. « J'ai toujours fait des coutures internes pour ancrer la peau jusqu'à la muqueuse du muscle, mais maintenant je le fais. un travail encore plus approfondi à cet égard car je ne suis pas sûr que la peau va rester là", a-t-il déclaré. explique. «Je pense que cela va changer énormément la donne pour la chirurgie plastique en 2024.»
C’est également parce que de plus en plus de personnes subissent une chirurgie plastique après avoir pris Ozempic – et un parcelle des personnes prennent Ozempic. « J’ai rencontré un représentant de l’une des trois grandes [entreprises pharmaceutiques] qui fabriquent des injectables esthétiques, et il a partagé que le traitement cosmétique numéro un dans le Midwest est Ozempic – plus que les injectables esthétiques [comme produits de comblement d'acide hyaluronique] », déclare le Dr Few, qui ne préconise ni ne prescrit Ozempic pour la perte de poids dans son propre cabinet. «Cela a certainement affecté mon monde. Je pense qu'il y aura beaucoup plus de liftings du cou et du visage l'année prochaine, parce que les gens perdent du poids très rapidement, et ils perdent 50 livres; 50 livres, c'est beaucoup. Bien sûr, vous le voyez [comme du laxisme] sur votre visage.
En dehors d'Ozempic, explique le Dr Doft, "on parle beaucoup de trop de remplissage - les gens veulent s'éloigner de ce look trop dodu - et cela va se traduire par davantage de liftings chirurgicaux. » Déjà, le nombre de patients demandant un lifting a augmenté de 8 % depuis 2019.
Ironiquement, le chemin vers le lifting le plus naturel peut nécessiter davantage d’aiguilles: « Ces mauvais liftings du visage Dans les années 1970 ou 80, il fallait tirer très fort pour améliorer les rides, et cela commence à ne pas paraître naturel », a déclaré le Dr Williams. dit. "Cela était en partie dû à un malentendu sur ce qui se passait en face." Ce n’est pas que la peau soit devenue si relâchée qu’elle s’affaisse, c’est que nous perdons de la graisse à cause du milieu du visage comme nous vieillissons. «Il y a moins de volume qui retient les choses, donc la peau semble relâchée et les rides s'aggravent», explique-t-il. "Remettre un peu de graisse est une manière très naturelle et systématique de résoudre la racine du problème, et nous n'avons alors pas besoin de tirer autant d'efforts." dur." (Le Dr Williams regroupe les injections de graisse et le lifting dans le coût total de la procédure, qui varie généralement de 20 000 $ à $26,000.)
Le Dr Mofid prédit que le domaine continuera d’évoluer vers ce type de produits biologiques, c’est-à-dire l’utilisation de votre propre graisse ou tissu. “Greffe de graisse Cela n'avait pratiquement jamais été fait il y a 20 ans », dit-il. "Aujourd'hui, c'est extrêmement courant: utiliser vos propres tissus pour ajouter du volume à des zones où il n'existe pas, qu'il s'agisse de vos joues, de vos seins ou de vos fesses."
Mais il est également vrai qu’une personne dans la quarantaine qui ne veut pas de produit de comblement n’est pas vraiment candidate à un lifting complet, ce qui nous amène à…
Implants de menton avec liposuccion de la mâchoire
« On se concentre vraiment sur le cou à tous les âges », explique le Dr Doft, expliquant que le lifting du cou a toujours été populaire pour lisser crêperie et resserrer la mâchoire des patients dans la soixantaine. Mais désormais, les patients plus jeunes recherchent également un travail sur la mâchoire, et il s'agit d'un type de procédure totalement différent, axé sur la sculpture plutôt que sur le lifting. Dans la quarantaine, cela pourrait impliquer une liposuccion sous le menton pour redonner de la définition à la mâchoire, et peut-être même un implant au menton. «De nombreuses femmes naissent avec un menton petit ou hypoplasique, en quelque sorte repoussé», ajoute le Dr Doft. « Mettre un implant de menton allongera leur mâchoire et rendra leur visage plus en forme de cœur.
Cela semble étrangement hyper concentré, bien sûr, jusqu'à ce que l'on considère que « les médias ont parlé davantage du lifting », poursuit le Dr Doft. "Marc Jacobs a rendu public le sien, et les gens ont parlé [de manière spéculative] de Demi Moore et Jennifer Aniston, des noms avec lesquels beaucoup d’entre nous ont grandi. Cela se traduit par un énorme intérêt pour les gens qui se réexaminent. Et, pour les quadragénaires, remodeler le la mâchoire - l'une des premières zones où vous remarquerez peut-être un peu de laxisme - sans lifting peut sembler très attirant. (Une procédure d'implantation du menton peut coûter environ 5 500 $, tandis qu'une liposuccion sous le menton coûte généralement entre 5 000 et 6 500 $, explique le Dr Doft.)
Contour du corps
Le raffermissement de la peau du corps « sera un très gros problème dont tout le monde parlera en 2024 », déclare le Dr Williams. "En 2023, les appareils de raffermissement de la peau basés sur l'énergie [comme ceux qui utilisent fréquence radio] étaient le Saint Graal, mais ils fonctionnent mieux sur un derme très épais – donc les jeunes – sans vergetures. Non seulement [ces appareils] sont limités en puissance, mais ils fonctionnent encore plus mal chez les personnes qui en ont le plus besoin. On leur fait généralement trop de promesses. C'est parce que si tu es jeune sans vergetures, vous n’avez probablement pas besoin de resserrer vos cuisses comme vous le feriez après des années d’exposition au soleil ou de perte de poids Ozempic, un scénario de plus en plus courant dans les cabinets de chirurgie plastique.
« Nous constatons une augmentation du nombre de patients qui disent: « J'ai finalement perdu du poids, mais maintenant je dois m'occuper de ma peau » », explique le Dr Williams. "Et l'essentiel reste l'excision chirurgicale de cette peau à l'aide d'une abdominoplastie, d'une mastopexie [lifting des seins], d'un lifting des cuisses, ce genre de choses."
Une chose dont il faut être conscient, ajoute le Dr Williams, c’est que toute procédure qui enlève l’excès de peau laissera une cicatrice « 100 % du temps, et elle sera aussi grande que la zone touchée ». peau lâche, ce qui peut être important. S’il est vrai que les cicatrices peuvent s’estomper – un bon chirurgien les placera dans un endroit discret – il est également vrai que les cicatrices sont permanentes. "Quiconque dit: 'Je vais faire une incision et la cicatrice va disparaître' vous ment", note-t-il.
Ensuite, il y a des patients qui ont utilisé Ozempic pour perdre seulement quelques kilos. Selon le Dr Few, « Il y a un grand nombre de personnes qui pèsent 10 ou 15 livres de plus qu'elles ne le souhaiteraient, et elles continuent de le faire. Ozempic. Mais Ozempic ne vous fait pas perdre du poids comme par magie là où vous le souhaitez, donc la liposuccion ciblée va devenir plus populaire. aussi.
Selon le Dr Williams, « généralement, les flancs [entre les côtes et les hanches] et parfois le côté latéral de la poitrine [autour de la bretelle de votre soutien-gorge] sont des zones qui ont tendance à être un peu plus tenaces. » Liposuccion il s’agit généralement d’une « procédure facile avec d’excellents résultats et des effets secondaires ou des risques relativement faibles ». Les cicatrices sont vraiment très petites et ont tendance à être difficiles à remarquer. (La liposuccion sur les flancs ou sur le côté de la poitrine coûte généralement 2 000 $ si elle est réalisée sous anesthésie locale, explique le Dr Williams.)
Ces procédures de remodelage corporel post-Ozempic « ne feront que se généraliser », prédit le Dr Williams, à mesure que la course au développement de médicaments amaigrissants progresse. "Toutes les grandes sociétés pharmaceutiques auront leur propre coming-out, des formes orales vont être disponibles et les choses vont devenir plus compétitives."
Les soins postopératoires deviendront plus faciles
Un meilleur bandage après une intervention chirurgicale peut sembler une mince affaire, jusqu'à ce que l'on considère « qu'une fois que vous avez deux chirurgiens de formation similaire, le Le facteur clé de différenciation quant à l'apparence de leurs cicatrices est probablement le pansement ou le dispositif utilisé pour recouvrir la plaie », explique le Dr. Mofid. « C’est probablement la chose la plus importante que l’on puisse faire pour obtenir un bon résultat. cicatrice.» Il a donc passé trois ans et demi à développer Sylke, un pansement en maille de soie résistant à l'eau, qui épouse bien les formes du corps et s'enlève doucement, « comme si vous retiriez un Post-it 3M de votre réfrigérateur », dit-il.
Les données montrent que d'autres pansements couramment utilisés provoquent une infection du site opératoire ou une dermatite, comme une éruption cutanée, qui nécessitent des antibiotiques ou des stéroïdes topiques chez environ 52 % des patients, et ce type d'effets indésirables peut aggraver les cicatrices, explique le Dr. Mofid. Dans un essai clinique mené auprès de 25 participants, a découvert le Dr Mofid, Sylke n'a provoqué aucune réaction allergique ni infection. « Même s’il ne s’agissait pas d’un critère d’évaluation clinique, ajoute-t-il, nous avons trouvé de bien meilleurs résultats. cicatrices chez nos patients également, ce qui signifie que [les cicatrices] sont plus fines, plus plates, moins rouges, moins symptomatiques – elles ne démangent pas et ne sont pas sensibles – et elles guérissent sans incident, avec pas de séparation, d’infection ou de dermatite de contact allergique. (Le Dr Mofid a trouvé des résultats similaires dans un essai clinique plus vaste sur Sylke, actuellement en cours. Évalués par les pairs.)
«Je suis très enthousiasmé par ce pansement», déclare le Dr Teitelbaum, qui l'a utilisé sur des patientes souffrant d'abdominoplastie, de lifting mammaire et de réduction mammaire. «Cela montrait très clairement de meilleures cicatrices. Il a montré moins d’irritation de la peau. Il y a une très bonne étude derrière cela, et beaucoup de gens souffrent de réactions allergiques et d'éruptions cutanées, et parfois de cloques, à cause d'autres types de pansements, ce qui n'est qu'une nuisance.
À l’heure actuelle, Sylke n’est disponible que pour un usage professionnel, « mais mon objectif est qu’il soit accessible à tous dans une pharmacie locale », explique le Dr Mofid. « Donc, si vous vous coupez, vous n'allez pas à l'hôpital pour des points de suture. Vous passez 10 minutes dans la rue et vous avez un produit que vous pouvez utiliser pour fermer une simple lacération, et vous pouvez l'enlever vous-même, et cela disparaîtra presque certainement. vous donne une meilleure cicatrice que l’aiguille et le fil. Le potentiel de Sylke à minimiser les mauvaises cicatrices, explique le Dr Teitelbaum, est probablement dû à la façon dont il met moins de tension sur un corps. blesser.
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